Gestion du stress

 

C’est un domaine a vite cerner pour les joueurs comme pour les parents. La gestion du stress pourra se révéler un frein ou un moteur pour le projet.


Pour gérer le stress :

 

  • Quelques astuces à connaitre
  • De bonnes habitudes à prendre
  • Un allié plutôt qu’un ennemi

 

 

Quelques règles simples à appliquer :

 

  • Conscientiser l’origine du stress
     

Mettre des mots sur des sensations permet de prendre conscience de l’origine du problème. Se parler a soi-même peut équivaloir a parler a un ami pour décharger son stress. Ne pas hésiter à se mettre en retrait, vestiaires, sous sa serviette, pour se parler.

 

  • Jouer contre un adversaire et non contre un classement
     

Jouer en contre ou en perf peut amener à perdre ses moyens. Il vaut mieux jouer contre un joueur, avec ses forces et ses faiblesses. Cet adversaire vaudra ce qu’il vaudra a un instant T. pas plus ni moins.

 

  • Se préparer une liste de situations et de réactions
     

Pour ne pas se sentir pris de cours, et ainsi laisser ouverte la porte au stress, il faut se préparer à une multitude de situations. Je suis mené, je mène, le vent, les spectateurs, un coup qui ne fonctionne pas, un autre que je n’attendais pas et qui me ramène des points. Envisager même le cas ou je me trouverais démuni face a une situation. Puis des le début du match, partir sur son jeu habituel. Et des qu’un stress commence à être ressenti, tout d’abord RESPIRER. Puis reconnaitre la situation et commencer à mettre en place les réactions prévues. Si je ne trouve rien qui fonctionne, en tous cas prendre du temps, me détendre, respirer.

 

  • Je m’appuie sur mes habitudes
     

C’est ce qui me place sur ma rampe de lancement. Elles sont basées sur ce que j’aime et par ce que c’est dans ma nature, et aussi par ce statistiquement, elles m’armement a mon niveau de jeu. Un ordre pour passer sa tenue tennis, son coin dans les vestiaires, ma place sur le court, les rebonds avant de servir, replacer les cordes de sa raquette…. Tout autant de rituels qui peuvent être efficaces, mais dont il ne fait pas dépendre si le résultat n’est pas au rendez vous.

 

  • Mes points forts
     

Je me concentre sur mes points forts. Je me concentre sur mes consignes de match. Mes coups forts sont ceux que je réalise automatiquement. Cela génère des sensations de confiance mais peuvent amener a de la déconcentration. Mes points faibles exigent plus de concentration, mais peuvent générer plus d’application et moins de tentatives téméraires et non adaptées dans certaines circonstances.

 

  • Visualisation
     

Visualiser le point à venir ou le coup a produire. Cela a pour effet de focaliser mes ressources techniques, tactiques, physiques et mentales sur un objectif précis.

 

  • Résultat et plaisir
     

Ce sont deux moteurs importants. La victoire me construit. Mais la défaite peut me détruire. Le résultat est donc un moteur, mais a court terme. Le plaisir lui est un moteur inépuisable, et a long terme. Il faut que j’accède à cet état le plus souvent possible. Si les conditions ne sont pas réunies pour un plaisir technique, il y a d’autres plaisirs accessibles. Tactiques mises en place, duel physique, duel mental. Tout ce qui fait que j’éprouve du plaisir à jouer mon match. Le plaisir le plus éphémère et le moins productif est la victoire. Il dure 15 minutes, et on l’oublie (sauf s’il s’agit d’une grande finale, coupe, équipe…).

 

  • Penser positif
     

Visualiser une situation se finalisant par un terme positif. Même si ce terme peut ne pas être que la victoire. Et même si le parcours pour arriver a ce terme n’est pas forcement plaisant.

 

  • Respirer
     

Expirer plus qu’inspirer. Détendre ses épaules. Les muscles du cou. Se concentrer sur l’arrivage d’air frais et régénérateur dans tout son corps.

 

  • Garder une attitude physique positive
    .

Ne pas marcher trop lentement. Ne pas tenir sa raquette en position basse, le long de sa jambe. Garder la tète haute. Garder le regard vers l’avant. Pas question de faire l’autruche. Je regarde mon adversaire. Même si la situation est dure pour moi, je regarde ce que je vis. Sautiller. Grace a mon maintien physique postural, je vais forcer mon mental a se mettre a l’unisson.

 

 

LE STRESS :

 

Il y a plusieurs formes de stress :

 

Celui qui nous fait perdre nos moyens, mais celui aussi qui nous fait nous dépasser. Ne dit-on pas que la peur tétanise mais aussi qu’elle donne des ailes. Il s’agit de transformer ce stress ressenti en réservoir d’énergie positive.
 

D’autre part, il est vain de lutter contre, et il est préférable de lutter pour. Reconnaitre le stress. Le conscientiser. Décider de la réaction à mener. Puis investir son énergie dans cette action. Et ceci est d’autant plus préférable que cela achemine le joueur vers la construction de sa propre confiance, et non vers l’utilisation des faiblesses adverses. Elles peuvent me servir un temps mais elles ne me construiront pas à long terme. Faire la différence entre moi-même, et mes résultats est une étape importante vers la confiance en soi.
 

Une boisson légèrement sucrée a des effets d’apaisement sur le joueur stressé.
 

Ne jamais oublier que le stress est issu du décalage dans le temps. Mon imagination fait le travail de part. Mon corps assimile le résultat de cette imagination. Et j’en arrive à ressentir les effets. Ceci peut s’appliquer au stress négatif comme au stress positif. Si j’ai réussi à transmettre a mon corps un stress positif, tant mieux, et que j’en garde les effets le plus longtemps possible. Si le stress négatif se met en place, alors il faut que je revienne a la situation réelle et présente. ICI ET MAINTENANT. L’analyse de cette situation, et les astuces précédentes pourront m’aider a positiver mon action et mon énergie.

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